Contrôler les couleurs sans erreur ?

C'est pourtant là que commencent les problèmes d'échantillonnage et d'évaluation visuelle des couleurs. Les effets dus à un défaut de vision des couleurs, à la fatigue de l'individu, aux différences de sensibilité entre deux personnes, aux conditions variables d'éclairage, aux conditions particulières d'observation de la couleur (contraste, arrière-plan, angle de vision...) à des conditions d'échantillonnage variables et surtout à une communication imprécise des couleurs sont néfastes.

L'échantillonnage visuel est donc toujours subjectif et difficilement reproductible. Il est fréquent de rencontrer des difficultés lors du contretypage de certaines couleurs, dans des produits de finition. Ces difficultés peuvent être dues, en partie, au vieillissement de la couleur à contretyper, à l’essence de bois qui peut être différente, à l’ignorance de la nature du produit utilisé primitivement pour faire la couleur, etc.

Cependant, il existe un petit truc, facile à réaliser, et qui est très utile dans ces cas. C’est l’application pratique d’un principe théorique, utilisé par les coloristes lors de contretypage difficile, à savoir :

les différences de couleurs sont plus évidente sur de petites surfaces, séparées par une surface blanche.

Ainsi, il s’agit de prendre un morceau de papier blanc dont la dimension sera de 7.5 cm (3 pouces) de largueur, par 15 cm (6 pouces de longueur), de le plier en son centre, d’y percer un trou de 1.2 cm (pouces) de diamètre et de le déplier.

On place ensuite : un trou sur le standard, c’est-à-dire, la couleur à contretyper, et l’autre trou sur notre échantillon. Vous verrez alors apparaître, si votre couleur n’est pas exacte, les plus infimes différences.

Il ne s’agit plus que de faire les petites corrections qui s’imposent.