Technique de patine

Deux tons superposés

Un gris sur fond rose à peine perceptible : c'est la méthode de la patine vieillie. Une cire teintée passée en dernier lieu accentue le vieillissement. Préparer le bois. L'idéal est de mettre le bois à nu (tâche ardue sur les moulures). Avec un bon ponçage qui décrasse, la surface est correctement préparée pour recevoir la peinture de fond. Appliquer le fond rosé. On utilise une peinture à la caséine, pénétrante dans le support, contrairement à une peinture acrylique qui dépose un film en surface. Savonné partiellement. Le savon doit être le plus naturel possible (savon de Marseille par exemple). On frotte certains endroits du meuble pour déposer une pellicule qui empêchera à la couche de finition d'adhérer. Plus on étend le savonnage, plus la teinte de fond sera apparente. Étendre la couche de surface de couleur grise. On utilise également la peinture à la caséine pour cette étape. La couche doit être "grasse", bien couvrante, la peinture ne doit pas être trop diluée. Attendre le séchage, c'est-à-dire au moins une demi-journée pour enchaîner l'étape suivante. Poncé avec doigté. Le ponçage est partiel, pour retirer la couche de finition et valoriser la couleur de fond. Le savon facilite ce "décapage ", à mener progressivement, car il est irréversible ! Vieillir à la cire. Sa coloration est importante en fonction de l'effet souhaité. Couramment, on choisit une cire en pâte teinte chêne médium.

Deuxième patine

Une couche de fond blanche. La peinture à la caséine doit parfaitement couvrir le bois nu ou poncé. Le degré d'opacité est essentiel pour la qualité du rendu. Après séchage d'au moins 6 heures, la peinture est poncée pour éliminer les traces de pinceau. Inutile d'accentuer le ponçage. On peut conserver ainsi une surface uniforme et bien opaque.
La couche de finition. Elle est faite comme la première, avec la peinture blanche non diluée en évitant d'effectuer des traces de pinceau.

Composer le glacis à l'huile dans un verre à moutarde (ou l'équivalent, sachant que 3/4 de verre environ suffisent), ce glacis intègre 1/3 d'huile de lin bouillie et 2/3 de térébenthine rectifiée, plus une bonne 1/2 cuillère à café de siccatif. Préparer en marge une noix de peinture à l'huile en tube coloris terre d'ombre (où choisit dans la gamme des ocres). Appliquer le mélange. On commence par étendre le glacis en utilisant un pinceau fin. Puis, toujours avec celui-ci, on vient " piocher " une toute petite quantité de peinture aussitôt étalée sur le glacis frais. L'appréciation est une affaire personnelle selon le résultat final convoité. Ciré pour patiner. La cire teintée (chêne clair) est passée sur le glacis une fois celui-ci bien sec (24 heures plus tard). Au final, on fait briller au chiffon.

Jean-paul Lécuyer dit lecujean

www3.sympatico.ca/jean-paul.lecuyer

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