L'hécatombe se poursuit...

Combien sont équipés à grandeur en general drummond ici?

C'est triste de voir partir une entreprise comme Industries AP.

Il y a quelques années, j'ai eu la chance de travailler avec cette équipe et je peux vous dire qu'ils étaient vraiment des gens dynamiques et dévoués. Il avaient tous à coeur leur travail.

Bonne chance à toute la gang de AP.

Je suis revenue de vacances hier matin et sur le chemin du retour on est arrêter à Laurier Station pou déjeuner.

Ayant déja travaillé chez AP il y a quelques années, je été très supris de voir la cours avant presque vide d'auto. Je dis à ma blonde que je trouve ca bizard qu'il n'y ait pas plus de monde que ca. Qu'a l'époque, on ne savait plus où stationner l'auto tellement il y avait du monde qui y travaillait.

En arrivant chez moi et en lisant la mortaise, je me rend compte que cette usine est fermé. Je trouve ca très dommage. Je connais des gens qui y travaillait. J'ai une pensé pour eux même si je sais qu'il trouverons autre chose rapidement.

Au fait, reste t'il encore beaucoup de fabricant de meuble à grand échelle au Québec?

Les gouvernements aident les compagnie d'ici qui souhaitent faire des affaires en Chine, parce que disent-ils, c'est un marché incroyable. Par faire des affaires, on comprend que pour la plupart c'est faire fabriquer leurs produits là-bas plutôt qu'ici.

Alors on leur offre les recettes de fabrication de produits pour lesquels la Recherche et Développement avait été subventionnée par nos gouvernement d'ici; y'a pas de raison de pas le faire, ce sont des employés de la compagnie, après tout. On forme leur main d'oeuvre et leur professionnels.

Mais c'est pour les vendre ici et pas là-bas.

Mais y'a une usine qui se construit pas loin, qui fabrique bizarrement des produits fort similaires.


Je lis sans cesse libre marché, mais est-ce qu'il y en a plusieurs qui ont la sincère conviction que les chinois respectent les règles de libre marché? Les brevets? Au dernière nouvelles, les compagnies étrangères à la Chine doivent être en copropriété avec un chinois ou l'état chinois.

Le choix appartient au consommateur, c'est vrai. Mais quand tu travailles chez AP, pi que tu perd ta job, pi que les travailleurs du même domaine subissent le même sort depuis une décennie environ, ce qui mets une pression à la baisse sur les salaires, tu envisages de payer le moins cher possible ce que tu peux.

Nos gouvernement, pendant ce temps là n'essaie de demander des comptes au gouvernement chinois sur des sujets comme ceux-là, mais ils vont parler mollement des droits de la personne devant une bande journalistes pour faire semblant qu'ils ne sont pas à genoux devant l'empereur.

On ouvre nos marché, mais ce n'est pas réciproque.

Bonjour,

C'est bien triste que de lire des nouvelles comme ça. J'interviens rarement sur LaMortaise, mais ce sujet m'intéresse beaucoup alors je ne peux m'empêcher de recommander une lecture qui risque de vous donner une perspective bien différente sur tout ce qui se passe en ce moment. Pour ma part, ça a définitivement changé ma façon de consommer et de comprendre ce phénomène.

Livre : Cheap : The High Cost of Discount Culture par Ellen Ruppel Shell. C'est malheureusement disponible en anglais seulement, mais pour ceux qui lisent l'anglais, ne vous privez pas de cette lecture... Et non, ce n'est pas écrit par une grano altermondialiste... Elle est journaliste et le livre est construit comme tout bon documentaire, c'est-à-dire qu'elle commence avec des références historiques, poursuit en expliquant ce qui se passe maintenant, et ce, tout en ayant aucune idée de ce l'auteur pense vraiment... Ce ne sont que des faits, à vous de décidez ce que vous en pensez.

Bonne lecture!

Benoit Bissonnette

Bien dommage ...

La Chine n'au aucun respect envers toutes formes de brevets ... J'ai travaillé dans plusieurs domaines industriels qui ont été attirés par la Chine ... Et ils en ont tous payés le prix ...

Mais je retrouve un petit espoir ... Bien mince, mais tout de même ... Je rencontre de plus en plus de jeunes, qui débutent dans la vie, et qui préfèrent se passer d'un produits s'ils n'ont pas les moyens d'acheter un certain niveau de qualité ...

Pour ma part, je n'achète plus aucun produits de Chine, à mon que je ne puisse trouver un équivalent. Et le prix n'est pas un facteur d'équivalence ... Mon vendeur d'outil le sait, et n'ose même plus proposer un outil si c'est "made in China". Dans l'atelier, il m'en reste encore quelques uns que je vais remplacer incessamment ...

Il faut garder espoir !!!

Dommage cette fermeture... Encore plein de travailleurs qui vont se retrouver chômeur . Et je me demande si ils auront la possibilité de s acheter des biens de consommation de qualité , fait ici ,( si ça se trouve ) avec leur maigre chèque?
Faudrait bien qu un jour on se pose la question a savoir si ça vaut la peine de délocalisé la production de nos biens de consommation dans un pays où le coût de la main d oeuvre est moindre, pour essayé de vendre ensuite ces biens ,à des chômeurs victime de la délocalisation de leurs gagne- pain.

Ceci dit, Je me suis toujours fait un devoir d acheter local aussi souvent que mes moyens me le permettent. J ai acheté y as plusieurs années, une table et des chaises pour ma salle a dîner , fait au QUÉBEC ( plus cher que tout ces meubles fait ailleurs) et qui me donne encore pleine satisfaction. Et j en fait toujours l éloge a qui veux bien l entendre.

J ai la chance d avoir un emploie avec un salaire décent. Mais la tarte que se partage tout les acteurs dans mon domaine ,rétrécie comme peau de chagrin, justement due au fait qu une bonne partie de la production est soit partie a l étranger ou bien remplacer par de nouvelles technologies. Et pour que mon employeur puisse se tenir la tête hors de l eau , je dois accepter un gel de mon salaire et même des coupes dans mes avantages.
Aurais-je encore les moyens de me permettre de tels achats dans quelques années????

P.S. À tout les employés ( es) de AP ... Bon courage!

Les gens qui ont des set de cuisine vieux 25,30 ans et que les tables et chaises sont égratigné ou décoller je les retape car il ne veule pas les changé parce-qu'ils savent qu'il n'auront pas la meme qualité que leur set qui as fait tout ce temps.

Gaston

Mecano écrit: Les gens qui ont des set de cuisine vieux 25,30 ans et que les tables et chaises sont égratigné ou décoller je les retape car il ne veule pas les changé parce-qu'ils savent qu'il n'auront pas la meme qualité que leur set qui as fait tout ce temps.

Gaston

Très vrai, c'est la majorité de ma clientèle aussi.

Bye !

Le Rat-Beau

Moi aussi je retape des meubles, mais c'est une clientèle qui en général n'a plus 20 ans... on dirait que les plus jeunes sont habitué à jeter pi racheter.

Le peu de jeunes qui m'ont contacté voulait des meubles Ikea!

Je laisse aller le cour des choses, je ne sais pas comment prendre tout ça...

Alkatraz écrit: Combien sont équipés à grandeur en general drummond ici?

J'en connais quelques uns...

Il y a des années que je n'achète plus de Made in Chinawese, car la qualité n'est pas équivalente aux produits fabriqués ici. En ce qui me concerne, je n'ai pas les moyens d'acheter du General neuf, alors je me suis tourné vers la vieille fonte que je recycle, tout comme le bois.

En ce qui concerne la qualité vs le prix, mon grand-père qui était menuisier charpentier avait l'habitude de dire qu'il n'avait pas les moyens d'acheter de la cochonnerie, alors il attendait un peu et achetait ce qu'il y avait de meilleur. J'ai toujours gardé en mémoire ce conseil et je le partage le plus souvent possible avec mes enfants en leur répétant qu'il vaut mieux attendre un peu et acheter de la qualité une fois plutôt que de la merd... à répétition!

GeorgesEmile écrit:

Alkatraz écrit: Combien sont équipés à grandeur en general drummond ici?

J'en connais quelques uns...

Il y a des années que je n'achète plus de Made in Chinawese, car la qualité n'est pas équivalente aux produits fabriqués ici. En ce qui me concerne, je n'ai pas les moyens d'acheter du General neuf, alors je me suis tourné vers la vieille fonte que je recycle, tout comme le bois.

En ce qui concerne la qualité vs le prix, mon grand-père qui était menuisier charpentier avait l'habitude de dire qu'il n'avait pas les moyens d'acheter de la cochonnerie, alors il attendait un peu et achetait ce qu'il y avait de meilleur. J'ai toujours gardé en mémoire ce conseil et je le partage le plus souvent possible avec mes enfants en leur répétant qu'il vaut mieux attendre un peu et acheter de la qualité une fois plutôt que de la merd... à répétition!

Ton père et toi aviez ben raison GeorgeEmile. en plein accord avec le principe !

Michel

BoCoPo écrit: Moi aussi je retape des meubles, mais c'est une clientèle qui en général n'a plus 20 ans... on dirait que les plus jeunes sont habitué à jeter pi racheter.

Le peu de jeunes qui m'ont contacté voulait des meubles Ikea!

Je laisse aller le cour des choses, je ne sais pas comment prendre tout ça...

Petit commentaire sans malice: Quand tu es jeune, en général tu n'as pas les moyens d'acheter de la qualité... À moins d'être né avec une cuillère d'argent dans la bouche.

Petite réponse sans malice: quand j'était jeune, j'avais assez le sens des réalité pour ne pas appeler un ébéniste pour me faire fabriquer une bibliothèque en bois noble aux prix d'Ikéa!

Ceci dit, je sais bien qu'il ne faut pas généraliser. Mais j'ai trouvé ça décourageant de me faire comparer mes prix avec ceux du commerce déjà cité pour un meuble de leur catalogue, avec d'autres matériaux.
Mais je conçois qu'il soit difficile d'imaginer le travail et la qualité pour un meuble, et partant sa valeur, lorsque tu ne grandit pas là dedans.

Ce que je voulais apporter en fin de compte, c'est que je pense que c'est une culture qui se perd que celle d'acquérir des biens de qualité, et de penser à faire réparer la plupart de ces biens. C'est devenu normal de jeter un petit appareil ou un meuble et racheter du neuf, parce que ça coûte souvent presque plus cher à réparer, et que les plus jeunes(sans généraliser, bien sûr), bien, ont grandi dans ce monde là. Et comme presque tout est fabriqué pour ne pas toffer trop longtemps, la façon de faire est bien établie.

Comme plusieurs, je n'ai souvent pas les moyens de m'offrir le produit québécois (ou nord-américain) de qualité. Mais plutôt que de me tourner vers le "made in China", chaque fois que c'est possible, je cherche une alternative comme l'usagé, la réparation ou la restauration. Un exemple: Nous possédons un sofa et fauteuil El-Ran hérité de mes parents qui l'avaient eux-mêmes acheté usagé. L'ensemble doit avoir 25 ou 30 ans. Le tissu, les coussins et ressorts sont finis. Nous l'avons fait évaluer par un rembourreur qui nous a assuré que la charpente (de bois dur contrairement aux nouveaux El Ran dont la charpente est en contreplaqué) et les mécanismes étaient encore dans un état impeccable. Conclusion: Nous le faisons restaurer (coussins, ressorts et tissus) pour le prix d'un ensemble de qualité très inférieure.

Microbois écrit: Livre : Cheap : The High Cost of Discount Culture par Ellen Ruppel Shell.

Ça me rappelle une lecture que j'ai faite il y a quelques années: No Logo: La Tyrannie des Marques.

Ça explique comment, à la fin des années '80, les entreprises ont choisi de ne plus baser leur marketing sur leur produit, mais plutôt sur leur image de marque. La production, elle, devient secondaire et est délocalisée dans le tiers-monde.

Avant cette époque, lorsqu'une entreprise embauchait des travailleurs, cela signifiait que ses produits étaient appréciés et que les affaires allaient bien. Ainsi, ses actions augmentaient en valeur. La bourse était davantage connectée sur la réalité économique et sur l'impact que les entreprises avaient sur l'emploi et le pouvoir d'achat de la population.

Depuis, c'est tout le contraire. Il n'y a que les chiffres qui comptent. Donc, quand une entreprise délocalise et sous-traite dans le tiers-monde, elle coupe des emplois, réduit ses coûts et augmente sa marge bénéficiaire. Ce qui fait augmenter la valeur de ses action. La qualité des produits, le bien-être des travailleurs, l'équilibre économique, ça ne vaut plus rien. Tout ce qui compte, c'est la popularité de la marque et l'augmentation des profits.