La construction d'un runabout

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il y a 3 ans 5 mois #61 par Ébénistegirl
Réponse de Ébénistegirl sur le sujet La construction d'un runabout
Impossible de réaliser un tel projet sans avoir la passion jusqu'au fond des trippes. On en a besoin pour y puiser quand on commence à perdre le moral. Je trouve ça magnifique comme travail tellement de détails et gabarits. Aucunes pièces n'est identique ou presque, que des courbes!

Y'a toujours moyen de moyenner!

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il y a 3 ans 5 mois #62 par Joecanuck
Réponse de Joecanuck sur le sujet La construction d'un runabout
Merci pour vos bons mots. Comme dit EbenisteGirl, c'est une question de passion, sinon d'obsession et de folie...:silly:

J'ai été élevé autour de bateaux de toutes sortes. Mon père en a eu jusqu'à 7 en même temps: canots. kayak, voilier, bateau à moteur, chaloupe, etc. dont deux qu'il a construit lui-même (kayak et hydroplane).

Pour l'instant, je n'ai que deux bateaux et un en construction... :blush:

Merci pour votre intérêt!

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il y a 3 ans 5 mois #63 par Joecanuck
Réponse de Joecanuck sur le sujet La construction d'un runabout
L’assemblage des stations et des stringers (suite)


Sur l’image suivante, on peut voir 14 des 18 stations et demi stations qui supporteront la coque. Les 4 stations et demi stations résiduelles seront installées une fois que la quille sera en place. Les demi stations sont des éléments structuraux qui viennent ajouter de la rigidité à la portion immergée de la coque et offrir une surface de vissage additionnelle pour les éléments (des lattes) qui supporteront le bordage (la peau du bateau).



Comme vous pouvez vous en douter, les demi stations sont ces éléments de structure (en chêne blanc) qui ne font qu’une partie de la portion immergée de la coque. Éventuellement, d’autres éléments de structure viendront s’insérer dans les encavures qui ont été pratiquées dans les extrémités de la majorité des demi stations. Mais, ne retenez pas votre souffle : cette étape est dans plusieurs mois, une fois que la coque aura été terminée et que nous aurons retourné le bateau « dans le bon sens ».

L’image suivante montre les encoches qui ont été pratiquées dans les stringers pour recevoir les stations et les demi-stations. Pour l’instant, aucun perçage n’a été réalisé pour permettre le passage des boulons qui tiendront le tout. On peut voir qu’une erreur a été faite au niveau de deux encoches à l’avant-plan. Ces deux encoches (stations 8 et 9) font presque la moitié de l’épaisseur des stringers, ce qui est trop. Il y a un risque que les stringers soient affaiblis par la profondeur de ces encoches. Pour remédier à cela, je devrai mettre des bandes de métal de 24 à 30 pouces de long en bronze silicone directement sous les encoches pour aider les stringers à supporter les forces qui leur seront appliquées.



Au prix du bronze silicone, ça fait une erreur coûteuse. Disons que ce n’est pas une erreur que je répéterai… L’image suivante montre les encoches faites dans une station (station 4) afin de diminuer la profondeur de l’encoche qui est nécessaire sur le stringer afin de respecter l’emplacement vertical de la station par rapport aux stringers.



Jusqu’à présent, je n’ai pas rencontré de problèmes liés à des erreurs dans les plans que j’ai tracé dans les premières étapes du « lofting », si ce n’est la profondeur des encoches pour deux stations. Ces erreurs ne sont pas des erreurs de plan à proprement dit, mais plutôt des erreurs d’exécution et d’inexpérience.

La prochaine étape sera un vrai test quant à la qualité des traçages de plan qui ont été faits. On doit pratiquer des ouvertures dans les stations et les demi stations pour recevoir la quille.

On se rappellera que la quille a été construite directement sur la table de lofting. Les ouvertures dans les stations et les demi stations seront faites en se référant aux indications des plans qui ont été tracés et des gabarits qui en ont été extraits. Si des erreurs ont été faites et que les ouvertures dans les stations ne se conforment à la forme générale de la quille, on aura un beau gros problème à résoudre!

On se lancera dans cette étape après avoir fait une petite prière à Saint Jude…:dry:

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il y a 3 ans 5 mois #64 par Bricoleur22
Réponse de Bricoleur22 sur le sujet La construction d'un runabout
Je suis époustouflé de te voir aller, et voir a quelle vitesse tu avance !
Bravo !

PS: J'aime bien la grandeur de ton atelier !
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il y a 3 ans 5 mois - il y a 3 ans 5 mois #65 par Joecanuck
Réponse de Joecanuck sur le sujet La construction d'un runabout

Bricoleur22 écrit: Je suis époustouflé de te voir aller, et voir a quelle vitesse tu avance !
Bravo !

PS: J'aime bien la grandeur de ton atelier !


Merci pour tes bons mots.

Pour ce qui est de la vitesse à laquelle j'avance, il faut se rappeler que cette construction a débuté en 2017 et j'ai mis un peu moins de 1 000 heures pour me rendre jusqu'au point où la construction en est (dont probablement 150 heures en pure perte, mais ça c'est une autre histoire). Je juge qu'il me reste peut-être entre 1500 et 2 000 heures à mettre avant la mise à l'eau (en autant que le projet se termine...). Tant mieux si tu trouves que ça va vite. Ma femme est d'un autre avis...:huh:

Pour ce qui est de la grandeur de l'atelier, il mesure 39 x 24. Pas vraiment le choix lorsqu'on aime construire des bateaux. Une fois quelques machines et l'établi en place, lorsqu'il y a un bateau en construction, l'atelier rapetisse rapidement. Ce que je construis actuellement est probablement la taille maximum que je peux construire tout en demeurant un peu efficace.

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Dernière édition: il y a 3 ans 5 mois par Joecanuck.
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il y a 3 ans 5 mois #66 par Rubrifolia
Réponse de Rubrifolia sur le sujet La construction d'un runabout
Félicitation Joe pour la progression j'aimerais savoir qu'est ce le métal bronze silicone a de particulier pour être employer dans la construction des bateaux plutôt que d'autres métaux style aluminium 6061.
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il y a 3 ans 5 mois #67 par téquil
Réponse de téquil sur le sujet La construction d'un runabout
toujours impressionnant comme projet,,,bonne continuité
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il y a 3 ans 5 mois - il y a 3 ans 5 mois #68 par Joecanuck
Réponse de Joecanuck sur le sujet La construction d'un runabout
Bonne question!

Le bronze silicone ne s'oxydera jamais ce qui est un avantage dans un environnement marin.

L'aluminium est susceptible à la corrosion galvanique lorsque placé dans un électrolyte (l'eau dans la cale) en présence d'autres métaux (un arbre d'hélice ou un moteur). Dans la corrosion galvanique, le métal le moins "noble" va perdre ses électrons en faveur du métal le plus noble qui est également en contact avec l'électrolyte. Après quelques temps, des mois ou même des années, on se retrouve avec une pièce de métal qui n'a plus aucune capacité à résister à des forces.

Le tableau suivant donne la "hiérarchie" des métaux en ce qui a trait à la corrosion galvanique.



On peut y voir que les alliages d'aluminium sont les plus susceptibles (après le zinc) d'être attaqués par la corrosion galvanique. Le bronze silicone se situe en milieu du tableau, juste avant des alliages qui coûtent très chers.

Le bronze silicone, dans le tableau, se situe avant les aciers 304 et 316 qui coûtent passablement moins cher et sont plus facilement disponibles. Alors, pourquoi pas l'acier 304 ou 316? Les aciers 304 et 316 sont inoxydables lorsqu'exposés à l'air. Toutefois, lorsqu'on coupe l'accès à l'air (ie lorsqu'immergé par exemple), ils seraient susceptible de s'oxyder. Alors qu'ils résisteront à la corrosion galvanique, ces aciers s'affaibliront par l'oxydation.

Dans mon cas, si l'intérieur du bateau que je construis est "sec", l'acier 316 ferait l'affaire. Toutefois, j'ai eu des bateaux qui étaient très secs et d'autres qui trainaient toujours leur fonds d'eau de cale. Là où se trouveront ces pièces de métal, elles seront exposées à l'eau de cale si il y en a. Compte tenu du nombre d'heures que je mets dans la construction du bateau, je préfère prendre une solution qui sécurisera les efforts que j'ai mis et que je mettrai dans la construction.

La différence entre l'utilisation de l'acier 316 et le bronze silicone pour corriger mon erreur est d'environ 150$. J'avale ma pilule, je crache le cash et je ne recommence plus. :dry:

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Dernière édition: il y a 3 ans 5 mois par Joecanuck.
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il y a 3 ans 5 mois #69 par Rubrifolia
Réponse de Rubrifolia sur le sujet La construction d'un runabout
Merci Joe.:)

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il y a 3 ans 5 mois #70 par Ephefrere
Réponse de Ephefrere sur le sujet La construction d'un runabout

Joecanuck écrit: Bonne question!

Le bronze silicone ne s'oxydera jamais ce qui est un avantage dans un environnement marin.

L'aluminium est susceptible à la corrosion galvanique lorsque placé dans un électrolyte (l'eau dans la cale) en présence d'autres métaux (un arbre d'hélice ou un moteur). Dans la corrosion galvanique, le métal le moins "noble" va perdre ses électrons en faveur du métal le plus noble qui est également en contact avec l'électrolyte. Après quelques temps, des mois ou même des années, on se retrouve avec une pièce de métal qui n'a plus aucune capacité à résister à des forces.

Le tableau suivant donne la "hiérarchie" des métaux en ce qui a trait à la corrosion galvanique.



On peut y voir que les alliages d'aluminium sont les plus susceptibles (après le zinc) d'être attaqués par la corrosion galvanique. Le bronze silicone se situe en milieu du tableau, juste avant des alliages qui coûtent très chers.

Le bronze silicone, dans le tableau, se situe avant les aciers 304 et 316 qui coûtent passablement moins cher et sont plus facilement disponibles. Alors, pourquoi pas l'acier 304 ou 316? Les aciers 304 et 316 sont inoxydables lorsqu'exposés à l'air. Toutefois, lorsqu'on coupe l'accès à l'air (ie lorsqu'immergé par exemple), ils seraient susceptible de s'oxyder. Alors qu'ils résisteront à la corrosion galvanique, ces aciers s'affaibliront par l'oxydation.

Dans mon cas, si l'intérieur du bateau que je construis est "sec", l'acier 316 ferait l'affaire. Toutefois, j'ai eu des bateaux qui étaient très secs et d'autres qui trainaient toujours leur fonds d'eau de cale. Là où se trouveront ces pièces de métal, elles seront exposées à l'eau de cale si il y en a. Compte tenu du nombre d'heures que je mets dans la construction du bateau, je préfère prendre une solution qui sécurisera les efforts que j'ai mis et que je mettrai dans la construction.

La différence entre l'utilisation de l'acier 316 et le bronze silicone pour corriger mon erreur est d'environ 150$. J'avale ma pilule, je crache le cash et je ne recommence plus. :dry:


Je ne connais rien au naval mais très bien le milieu alimentaire (fromagerie, oeuf liquide viande etc) et l'utilisation des acier 304 et 316 ... particulièrement les problèmes de vieillissement avec les cuiseur en inox etc

Je suis un peu surpris de cette affirmation (en vert) mais j'aimerai bien que tu me parle de comment tu en arrive avec cette information car je suis vraiment curieux merci

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il y a 3 ans 5 mois - il y a 3 ans 5 mois #71 par Joecanuck
Réponse de Joecanuck sur le sujet La construction d'un runabout

Ephefrere écrit:
Je ne connais rien au naval mais très bien le milieu alimentaire (fromagerie, oeuf liquide viande etc) et l'utilisation des acier 304 et 316 ... particulièrement les problèmes de vieillissement avec les cuiseur en inox etc

Je suis un peu surpris de cette affirmation (en vert) mais j'aimerai bien que tu me parle de comment tu en arrive avec cette information car je suis vraiment curieux merci


Je ne suis pas métallurgiste: donc, je répète ce que je lis dans les divers ouvrages que j'ai pu consulter.

Je sais que l'acier 316 est un des aciers de choix de l'industrie alimentaire. Il offre d'excellentes performances anti-corrosives pour l'utilisation qui y en est faite.

Pour le domaine marin, il semble que l'expérience soit différente lorsque cet acier est utilisé sous la ligne de flottaison et dans un milieu où il pourrait demeurer immergé pendant de longue période.

Cet article semble aller dans ce sens (cliquez ici).

Entre autres, il y est mentionné ce qui suit:

Stainless Steel Is Not Immune to Underwater Corrosion

With that being said, it has recently been noticed that stainless steel, despite its stand out features, is not completely immune to corrosion when used in marine applications. Crevice corrosion and pitting is bound to develop on stainless steel materials sooner or later if it stays in contact with water. After about a year and a half of service, duplex stainless steel used in marine vessels showed signs of succumbing to corrosion.


L'acier 316 est utilisé abondamment dans le secteur marin pour des applications qui se situent au-dessus de la ligne de flottaison (winch, taquet, vis, etc.). Pour des applications sous la ligne de flottaison, c'est moins fréquent.

Comme je l'ai dit au début, je ne suis pas métallurgiste. Je ne fais que répéter ce que je lis.

En passant, j'aimerais bien qu'on me démontre que l'acier 316 est aussi bon sous et au dessus de la ligne de flottaison: ça serait plus simple et moins cher construire un bateau...

Merci pour la question!

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Dernière édition: il y a 3 ans 5 mois par Joecanuck.

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il y a 3 ans 5 mois - il y a 3 ans 5 mois #72 par Ephefrere
Réponse de Ephefrere sur le sujet La construction d'un runabout
Merci pour l'information c'est apprécier et maintenant je te comprend mieux ce que tu voulais dire :)

J'aime énormément te suivre dans ton projet et c'est très intéressant

Dison que ma foi dans l'acier inox 316 est aussi fort que l'acide nitrique a haute concentration qu'elle peu maintenir durant de longue période ;) hi h hi hi

Juste pour le plaisir d'en parler mais j'essai pas de te convaincre


ici une liste des produits avec une compatibilité classé excellente

Acétaldéhyde , Acétamide , Acétate Amylique , Acétone , Acétone Méthylique , Acétylène , Acide Acétique 20% , Acide Acétique, Glacial , Acide Adipique , Acide arsenical , Acide Borique , Acide carbonique , Acide chloracétique , Acide chromique 5% , Acide citrique , Acide crésylique , Acide cyanic , Acide de Monochloroacetic , Acide Formique , Acide Glycolique , Acide Linoléique , Acide Malique , Acide Nitrique (20%) , Acide Nitrique (5-10%) , Acide Nitrique (50%) , Acide Nitrique (Concentré) , Acide Oléique , Acide Stéarique , Acides gras , Acrylonitrile , Agents antirouille , Alcool Méthylique 10% , Alcools : Amylique , Alcools : Butylique , Alcools : Diacétone , Alcools : Éthyle , Alcools : Hexylique , Alcools : Isobutylique , Alcools : Méthylique , Alcools : Octyl , Alcools : Propylique , Aluns , Amine Butylique , Amines , Ammoniaque 10% , Ammoniaque liquide , Ammoniaque, anhydre , Ammonium Thiosulfate , Anhydride Acétique , Anhydride carbonique (humide) , Anhydride carbonique (sec) , Anhydride Maléique , Antigel , Asphalte , Barium Chloride , Benzol , Bière , Bisulfate de Calcium , Bisulfite de Calcium , Borax (Borate De Sodium) , Butadiène , Butylacetate , Butylène , Calgon , Carburant diesel , Cétone Éthylique Méthylique , Cétones , Chloroforme , Chlorure Amylique , Chlorure de Lithium , Chlorure Éthylique , Cidre , Cloroxr (Agent de blanchiment) , Colle chlorée , Colle P.V.A. , Colorants , Crésols , Cyanure de baryum , Cyclohexane , Cyclohexanone , Détergents , Diéthylamine , Diluants de Laque , Dissolvant de Stoddard , Eau carbonatée , Essence (haut-aromatique) , Essence plombée (référence) , Essence sans plomb , Éthane , Éthanol , Éthanolamines , Éther , Éther Butylique , Fiouls , Fluor , Formaldéhyde 100% , Formaldéhyde 40% , Gélatine , Glycérine , Glycol de diéthylène , Graisse , Heptane , Hexane , Huile de moteur , Huile Hydraulique (Petro) , Huile Hydraulique (Synthétique) , Huiles : Aniline , Huiles : Anis , Huiles : Bay , Huiles : Carburant (1, 2, 3, 5A, 5B, 6) , Huiles : Carburant diesel (20, 30, 40, 50) , Huiles : Huile hydraulique (Petro) , Huiles : Huile hydraulique (synthétique) , Huiles : Lin oléagineux , Huiles : Minerai , Huiles citriques , Hydrazine , Iso-octane , Jet Fuel (JP3, JP4, JP5) , Jus de canne , Jus de Raisins , Kérosène , Ketchup , Laques , Lessive : Hydroxyde de Potassium KOH , Lubrifiants , Mélasse , Méthanol (Alcool Méthylique) , Méthylamine , Morpholine , Naphte , Nitrate de cuivre , Nitrométhane , Oléum 100% , Oxyde de calcium , Oxyde de carbone , Oxyde diphénylique , Perchloroéthylène , Pétrole , Pyridine , Résine à furanne , Saumure (NaCl saturé) , Sucre de betteraves liquide , Sulfate Ferrique , Térébenthine , Tétrachloroéthylène , Tétrachlorure de carbone (humide) , Toluène (Toluol) , Vernis , White Spirits ,

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Dernière édition: il y a 3 ans 5 mois par Ephefrere. Raison: nitrique

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il y a 3 ans 3 mois - il y a 3 ans 3 mois #73 par Joecanuck
Réponse de Joecanuck sur le sujet La construction d'un runabout
La dernière fois, on avait ajusté les stations sur les stringers en s'assurant que les stations étaient à la bonne hauteur les unes par rapport aux autres. On devait faire ces ajustements afin de s'assurer que les lignes du bateau évoluent de façon progressive et que les hauteurs respectives des stations soient conformes à la courbe de la quille.

On peut maintenant passer à l'assemblage des stations et de la quille du bateau. On se rappellera que la quille avait été construite il y a quelques temps (voir le message #15 de ce fil).

L’assemblage de la quille sur les stations

Cette étape consiste à déposer la quille sur les stations et à s’assurer que les dimensions du bateau sont respectées. Dit de cette manière-là, cette étape ne devrait pas être trop difficile à compléter. Toutefois, cette étape de la construction me faisait un peu peur puisque c’était le premier moment où on assemblait des pièces (stations et quilles) construites séparément et devant s’emboîter les unes dans les autres.

Eh bien, ma peur était justifiée… J’ai passé énormément de temps (une soixantaine d’heures) avant d’obtenir l’ajustement désiré.

Dans un premier temps, des encoches dans les stations doivent être pratiquées pour que la quille puisse s’y reposer. L’emplacement des encoches est déterminé par une lecture des plans. Pour simplifier le traçage des encoches, des gabarits additionnels ont été faits pour chaque station et demi-station à partir des plans. Par la suite, on passe à la scie à ruban pour pratiquer les encoches.



Une fois les encoches faites, un premier ajustement sur la quille a été fait afin de s’assurer que le centre de chaque station est aligné sur le centre de la quille. Pour faire cet ajustement, la quille est déposée à l’endroit sur des tréteaux, on y dépose les diverses stations et on procède aux ajustements.



Une fois que l’alignement latéral des stations sur la quille est obtenu, on remonte les stations sur les stringers, on les aligne sur les divers axes du bateau et on s’apprête à descendre la quille sur les stations afin de vérifier l’alignement vertical de la quille sur les stations.



Roulement de tambours… et déception! Alors que l’ajustement vertical de la quille sur certaines stations est parfait, sur d’autres on frôle le désastre. Des écarts de près de ¼ de pouce existent entre la quille et certaines stations!



Cette journée-là a été plutôt décourageante. J’ai dû déserter l’atelier pendant une semaine, question de me refaire une petite confiance.

De retour dans l’atelier, j’ai passé plusieurs heures à analyser la situation en prenant toutes sortes de mesures et en comparant les mesures réelles avec celles des plans. Le laser a été utile pour faire ces diverses mesures.



Après avoir arrêté un plan de corrections des encoches de station recevant la quille, on a désassemblé les stations, les stringers et la quille et les corrections ont été apportées une station à la fois. C’est-à-dire qu’une seule station était corrigée à la fois et la structure était remontée en entier afin de mesurer l’effet des corrections sur la station elle-même et sur les stations avoisinantes.

Je n’ai aucune idée du nombre de fois que les stations, les stringers et la quille ont été désassemblés et ré-assemblés. Je dirai simplement que ce fut fastidieux.

Bref, les corrections apportées ont été au final relativement mineures sur un nombre limité de stations. La correction la plus importante a été de 3 mm sur une station.

Au terme de ces corrections, la quille repose maintenant naturellement dans les encoches des stations.



De plus, l’alignement vertical de la quille est généralement en deçà de 2 mm des dimensions extraites des plans. Compte tenu que les dimensions données par les plans originaux sont données avec une précision de 1/16 ‘’ (+/- 2 mm), je pense que ces écarts sont acceptables (enfin je l’espère).

Ceci étant dit, il n’est pas normal que j’aie eu à passer autant de temps à ajuster la quille sur les stations. Je suis persuadé qu’il doit y avoir une autre technique d’ajustement et/ou de construction qui permettrait de gagner du temps sans pour autant sacrifier la précision.

Prochaine étape : installer les 2 stations à l’avant du bateau et la proue du bateau. Sur la photo suivante, on peut voir la quille qui s’avance dans le vide. C’est sur cette section de la quille que viendront s’assembler les stations manquantes et la proue. Dans la portion supérieure droite de la photo, on peut voir des parties des deux stations qui, accrochées au plafond, attendent d'être assemblées avec la quille. (On peut voir également directement entre la première et la deuxième station qu'il manque une demi-station. Je m'en suis aperçu après la prise de cette photo. J'ai dû la replacer et reprendre toutes les mesures... mais pas la photo.)




Espérons que ce ne soit pas aussi décourageant que lors de l’assemblage de la quille aves les autres stations…

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il y a 3 ans 3 mois #74 par Rubrifolia
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J'admire ton travail Joe mais si je décide de faire une de tes 2 passions se sera le sucre a la crème.:P :laugh: :laugh:
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il y a 3 ans 3 mois #75 par Bricoleur22
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Tu m'impressionne a chaque fois que tu reviens sur le sujet !
Continus !
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