La construction d'un runabout
il y a 3 ans 3 mois #76
par Joecanuck
Je suis preneur de sucre à la crême!!!
Les bateaux, c'est comme le sucre à la crème: quand on en veut, on s'en fait...
Réponse de Joecanuck sur le sujet La construction d'un runabout
Rubrifolia écrit: J'admire ton travail Joe mais si je décide de faire une de tes 2 passions se sera le sucre a la crème.
Je suis preneur de sucre à la crême!!!
Les bateaux, c'est comme le sucre à la crème: quand on en veut, on s'en fait...
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il y a 3 ans 3 mois #77
par Joecanuck
Et bien on est quitte: je suis impressionné par tes connaissances encyclopédiques sur une foule de sujets.
Les bateaux, c'est comme le sucre à la crème: quand on en veut, on s'en fait...
Réponse de Joecanuck sur le sujet La construction d'un runabout
Bricoleur22 écrit: Tu m'impressionne a chaque fois que tu reviens sur le sujet !
Continus !
Et bien on est quitte: je suis impressionné par tes connaissances encyclopédiques sur une foule de sujets.
Les bateaux, c'est comme le sucre à la crème: quand on en veut, on s'en fait...
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il y a 3 ans 2 mois - il y a 3 ans 2 mois #79
par Joecanuck
Les bateaux, c'est comme le sucre à la crème: quand on en veut, on s'en fait...
Réponse de Joecanuck sur le sujet La construction d'un runabout
L’assemblage des éléments de la proue sur la quille
Shakespeare a écrit une pièce s’intitulant « Much ado about nothing » (Beaucoup de bruit pour rien). Ce serait un peu le titre de l’étape qui vient d ‘être complétée. Beaucoup d’heures pour un petit résultat.
Avant d’amorcer l’assemblage des éléments de proue sur la quille, on veut s’assurer que les lignes de coque engendrées par les diverses stations évoluent de manière fluide et harmonieuse. On veut éviter des endroits sur la coque où il pourrait y avoir des changements « brusques » de direction des lignes. Ce n’est pas qu’une question d’esthétisme mais aussi une question d’efficacité de déplacement dans l’eau. Les ajustements dans la hauteur d’une station pour obtenir des lignes fluides ne sont parfois que de 2 ou 3 millimètres ici et là.
J’ai perdu un temps fou à faire ces ajustements probablement en raison d’une mauvaise application de la technique de vérification. La vérification consiste à déposer sur les stations des lattes de couleur contrastantes afin de vérifier l’évolution des formes à divers endroits de la coque.
Une fois terminée l’étape des divers ajustements, on passe à l’étape de l’assemblage des éléments de proue. Ce que j’appelle les éléments de la proue sont les deux premières stations du bateau, leurs demi-stations et l’ossature de la proue elle-même.
Dans un premier temps, on prend les mesures pour établir le joint entre la quille et l’ossature de la proue en s’assurant des alignements sur les trois axes, on fait les ajustements et on assemble.
Une fois complétée l’assemblage de l’ossature de la proue, on prend les mesures et on assemble les stations et les demi-stations restantes. Puisque ces stations et demi-stations ne sont pas supportées par les stringers, l’alignement sur les trois axes de chaque station doit être maintenus par des structures temporaires.
Bref, beaucoup de bruit (et d’heures) pour pas grand-chose.
La prochaine étape devrait être plus intéressante et «challengeante » puisqu’on doit construire la structure de la poupe (le tableau arrière) du bateau avec des courbes composées. Ce sera donc les premiers travaux de cintrage à la vapeur qui devront être faits dans la construction de ce bateau. Il y aura aussi des travaux (dont je vous ferai grâce) de préparation des surfaces pour leur assemblage final (perçage de trous pour les boulons, application d'époxy pénétrant pour sceller définitivement le bois, etc.)
Shakespeare a écrit une pièce s’intitulant « Much ado about nothing » (Beaucoup de bruit pour rien). Ce serait un peu le titre de l’étape qui vient d ‘être complétée. Beaucoup d’heures pour un petit résultat.
Avant d’amorcer l’assemblage des éléments de proue sur la quille, on veut s’assurer que les lignes de coque engendrées par les diverses stations évoluent de manière fluide et harmonieuse. On veut éviter des endroits sur la coque où il pourrait y avoir des changements « brusques » de direction des lignes. Ce n’est pas qu’une question d’esthétisme mais aussi une question d’efficacité de déplacement dans l’eau. Les ajustements dans la hauteur d’une station pour obtenir des lignes fluides ne sont parfois que de 2 ou 3 millimètres ici et là.
J’ai perdu un temps fou à faire ces ajustements probablement en raison d’une mauvaise application de la technique de vérification. La vérification consiste à déposer sur les stations des lattes de couleur contrastantes afin de vérifier l’évolution des formes à divers endroits de la coque.
Une fois terminée l’étape des divers ajustements, on passe à l’étape de l’assemblage des éléments de proue. Ce que j’appelle les éléments de la proue sont les deux premières stations du bateau, leurs demi-stations et l’ossature de la proue elle-même.
Dans un premier temps, on prend les mesures pour établir le joint entre la quille et l’ossature de la proue en s’assurant des alignements sur les trois axes, on fait les ajustements et on assemble.
Une fois complétée l’assemblage de l’ossature de la proue, on prend les mesures et on assemble les stations et les demi-stations restantes. Puisque ces stations et demi-stations ne sont pas supportées par les stringers, l’alignement sur les trois axes de chaque station doit être maintenus par des structures temporaires.
Bref, beaucoup de bruit (et d’heures) pour pas grand-chose.
La prochaine étape devrait être plus intéressante et «challengeante » puisqu’on doit construire la structure de la poupe (le tableau arrière) du bateau avec des courbes composées. Ce sera donc les premiers travaux de cintrage à la vapeur qui devront être faits dans la construction de ce bateau. Il y aura aussi des travaux (dont je vous ferai grâce) de préparation des surfaces pour leur assemblage final (perçage de trous pour les boulons, application d'époxy pénétrant pour sceller définitivement le bois, etc.)
Les bateaux, c'est comme le sucre à la crème: quand on en veut, on s'en fait...
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