Restauration d'une dégauchisseuse Poitras 4400

merci c'est plus clair maintenant !

Bonne soirée

Alex

Je comprends ce que tu dis Badboy, et les compagnies fonctionnent effectivement à partir des points d'appui dans bien des cas ... par exemple les tables des 780 ou 880. Mais dans le cas des corroyeurs avec glissières, les tables étaient usinées une fois montées sur la base puisque ce sont précisément les glissières qui constituent la surface de référence à privilégier pour le nivellement des deux tables l'une par rapport à l'autre.

Pour utiliser une image simple de ce que je veux dire disons qu'une tablette parfaitement droite, peut très bien être posée croche sur un mur. Il y a deux facteurs en cause, la droiture de la tablette et le niveau lors de la pose.

Ceci étant dit, peut-être bien que des machinistes ont des trucs que je ne connais pas et qu'il existe des méthodes alternatives pour en arriver au même résultat ??? Et si oui, c'est tant mieux ... ça pourrait nous simplifier la vie!

Meilleures salutations

MarioG écrit:

Le gars a un scraper pneumatique et a l'air de savoir s'en servir.

Mais avoir l'outil ne veut pas dire que n'importe qui sait faire la job.

Chez South Bend toutes les surfaces critiques étaient râclées à la main par des ouvriers qui ne fesaient que ça , c'était un métier.

Je vois les marques laissées par le scraper sur le bed de mon tour à métal.Surtout celles sur le bed en haut à gauche de la photo.

Aux plus habiles on confiait le râclage à la main des bushings de bronze pour le headstock et ça devait fitter parfaitement , un must.

Salut,

@Badboy, @ Mario, Comme vous le savez certainement le "hand scraping" est un art qui démontre la précision de la main humaine. Le " hand scraping" était l'étape finale après le machinage et consistait à s'assurer de la perfection de la surface. Les miniscules points haut et bas créé par cette technique sont appellé des "bearing" et servent à réduire la friction. Après cette étape certain fesait du "Flaking" décoratif, genre écaille de poisson.

On retrouve ce genre de travaille sur les tours à métal, milling, ect... Badboy ton SouthBend en est un exemple, j'ai aussi la chance d'avoir un Southbend 13X36 et puis une Bridgeport 9X36 avec ce genre de finition sur toute les surfaces de friction et de précision.... La friction est à peu près nulle....

J'ai eu la chance de voir un gars avec de la neige sur la couverture, refaire les Vee-way d'un tour Leblond avec cette technique.... Les outils était simple et entrait dans une tit valise de Docteur... en fait c'était des vielles lime à métal aiguisé en arc de cercle...

@Mikey, avant d'aiguiser une couple de vielles limes pense y à deux fois...

À+

FAb

Très bien décrit Fab52.

Je me rappelais pas du terme '' Flaking '' mais c'est bien ça.

C'est le cas de le dire que c'était fait à mitaine dans le temps.

La signature de l'ouvrier en quelque sorte , ces gars-là étaient de vrais artistes au plus grand sens du terme , malheureusement ça disparait tranquillement sinon complètement aujourd'hui.

Je me souviens qu’avec un de mes profs au CEGEP on avait lapé les coulisses d’un vieil étal limeur, c’est incroyable la précision que l’on peut aller chercher avec cette technique. Mais ça demande beaucoup de patience et de rigueur.

Je me vois mal utiliser cette technique malgré le peu d’outils requis pour refaire un dessus de table de dégauchisseuse, la surface est beaucoup trop grande et je suis rendu un peu paresseux.

Comme complément d’information sur le grattage , pris sur un site que j’aime bien visité des fois.

A+

Je voudrais apporter une précision à mes deux commentaires qui précèdent. Je me suis souvenu que dans le cas d'un corroyeur Poitras, les tables sont boulonnées aux rampes ... la table et les rampes ne forment pas qu'un seul morceau comme sur une Delta ou une General. Donc, il existe nécéssairement dans ce cas des points d'appui sous les tables qui permettraient d'en refaire l'usinage sans égard à la base, selon l'approche décrite par Badboy. Mon commentaire ne s'applique donc pas aux machines Poitras ... mais j'y crois toujours pour les machines dont les rampes sont à même les tables.

Je ne suis définitivement pas assez confiant pour attaquer cette tâche moi-même, à la mitaine. Par contre, Le GENERAListe, merci de m'avoir allumé sur l'importance de préserver la relation géométrique entre les deux tables. Si jamais je confie cette tâche à un atelier d'usinage, je vais m'assurer qu'ils tiennent bien compte de ce facteur.

De toute façon, ça devra être fait à l'extérieur des Îles. Donc, ce n'est pas pour tout de suite et j'ai bien l'intention de restaurer et utiliser la machine telle quelle avant. Si vraiment elle ne me donne pas un rendement acceptable, alors j'y songerai.

ça y est....j'vais m'ouvrir un atelier d'usinage aux Iles!! Avec Mikey et sa vieille fonte, ça devrait me tenir occupé!!

Bonne idée MarioG, et j'ai déjà un nom pour votre atelier : Les Frères Poitras, atelier de restauration de vieille fonte

GeorgesEmile écrit: Bonne idée MarioG, et j'ai déjà un nom pour votre atelier : Les Frères Poitras, Aldinger et cie, atelier de restauration de vieille fonte

Norinox écrit: Je me souviens qu’avec un de mes profs au CEGEP on avait lapé les coulisses d’un vieil étal limeur, c’est incroyable la précision que l’on peut aller chercher avec cette technique. Mais ça demande beaucoup de patience et de rigueur.

Je me vois mal utiliser cette technique malgré le peu d’outils requis pour refaire un dessus de table de dégauchisseuse, la surface est beaucoup trop grande et je suis rendu un peu paresseux.

Comme complément d’information sur le grattage , pris sur un site que j’aime bien visité des fois.

A+

Merci pour le lien Norinox , genre de lecture qui m'intéresse.

Merci Mikey,

le p'tit paquet est arrivé aujourd'hui!! tu ne pouvais pas mieux tomber dans ce que tu y as inclus!!

Mario, content que mon intuition ne m'aie pas trompé. J'aurai plusieurs autres découvertes du genre si jamais tu débarques aux Îles.