Pas besoin d'un tour de fou

J'ai tourné cette pièce et j' étais fier de la montré a ma conjointe
Mais elle étais vraiment pas contente elle me dis ces dangereux ça
Bien non avec duck tape rouge a chacun de bout de la planche pas danger

Salutation Mario

Salut tout le monde,

Désolé, mais je ne vois pas ce qu’il y a de dangereux dans ce qu’il fait. Il dégrossit avec une gouge à dégrossir, oui c’est fait pour dégrossir, je ne le ferais pas de cette façon, mais je ne vois pas ou est le danger.
Il utilise un scraper pour vider, pas de problème. Richard Raffan vide des boites à l"aide d’un scraper à une vitesse folle, j’aimerais faire de même. Je crois qu’il n’a pas changé sa façon de faire à cause de ses yeux. Les pièces du début à mon avis, on été tournées avec la même technique.
Je ne sais pas messieurs, combien d’années d’expérience vous avez, mais je crois qu’il vous manque un peu d’histoire.
Les chucks, les gouges à bols, les croches et toute la panoplie de couteaux existent de puis peut. Notre belle compagnie canadienne Oneway existe seulement depuis 1991, soit 23 ans. Une autre très réputer mondialement VicMac existe depuis 1984 soit 30 ans. Avant ça il y avait presque rien. Soit les couteaux standard, la plane au côté carré qui est formé d’une plaque de métal affûté dans sa partie la plus mince de chaque côté. Les gouges formé d’une plaque de métal arrondie avec une presse, les troncloirs qui sont seulement un plaque de métal qu’on affûte dans c’est partis les plus longues et bien sur les racloirs qui sont une plaque à qui on donne une forme au bout. Tous les couteaux étaient formés à partir d’une plaque de métal. Ensuite sont arrivées les gouges formées à partir de tiges de métal. Avec le temps, les alliages se sont beaucoup améliorés pour arriver à avoir la qualité des outils que nous avons aujourd’hui.
En regardant la vidéo, je vois un tourneur qui sait maitrisé ses outils avec passion et je ne crois pas qu’il est dangereux, par contre en le regardant je constate qu’on est chanceux qu’il y est eu des pionniers comme lui.

Un jour, l'ATBQ fit venir un grand tourneur qui fessait de superbes pièces Maurice Gamblin. Il peut faire un petit vase aussi bien qu'un gigantesque bol ou vous pouvez vous assoir dedans. Il nous fit une confidence "Je ne suis pas un tourneur technique, mais un artiste". Ce jour-là j'ai compris, se n'est pas important de quelle façon tu vides ton bol, mais quelle forme tu vas lui donner.

Mais en regardant le titre de notre ami Snap-on je réponse ceci, plus le tour est gros, plus on fait des affaires de fou. Mais oui avec un petit tour on peut faire de très belle chose.
Yves

Yves, tu as tout-à-fait raison lorsque tu dis que l'engouement pour le tournage des dernières décennies a permis une évolution incroyable au niveau des équipements et par le fait-même, des techniques utilisées,

Le danger que je vois est dans l'usage d'une gouge à dégrossir pour ce genre de tournage. Je peux difficilement expliquer pourquoi, mais c'est qu'on dit partout, et un jour, j'ai eu la curiosité de l'essayer juste pour voir,,, il ne m'est rien arrivé, mais je n'ai vraiment pas aimé le "feeling"...

En ce qui concerne l'usage du scraper, je ne prétend pas qu.il y a danger... c'est juste plus long.

De toutes manières, comme on sait maintenant que cette personne est malvoyante, je crois qu'on a pas a juger de son choix d'outils... il a sûrement ses raisons!

Mon premier vase je les creuser avec scraper home-made environ 8" de profondeur je voulais tellement que je les faite .j'adore le creusage
Maintenant j'ai un vrai outil de creusage et je trouve ça vraiment super
L'outil que me donne de la misère ces la plane
Là il faut que je pratique avec cette outil hier j'ai réussi a faire quelques toupies je vais pratiqué encore et encore c'était le temps .Dans mon cas il vaut mieux pas trop attendre

Salutation Mario

Je crois que ce qui fait le charme du tournage est cette personnalisation du travail selon nos connaissances et outillage.

On peut tourner sur le tour de la grosseur que l'on veut, la sorte de bois que l'on veut, à la vitesse que l'on veut, avec la gouge que l'on veut, faire tenir la pièce de la façon que l'on veut, lui donner la forme que l'on veut, sabler si on veut avec la méthode que l'on veut, appliquer la finition que l'on veut et finalement, le vendre au prix que l'on veut!!!

Quand on additionne toutes les décisions que l'on prend, ça finit par faire une infinité de possibilités pour arriver à tourner un simple bol.
Des recettes de tournage, il y en a autant qu'il y a de tourneurs et c'est parfait comme ça.
C'est ce qui me plait dans le tournage... pas de routine et des pièces uniques!!!