Séchage du bois

À l'abri du soleil, avec une ventilation adéquate, et des baguettes d'espacement entre les planches, le tout bien strappé... Tu ne devrais pas avoir de problème..

J'imagine que ton bois n'a pas été scié sur quartier ? Il faut alors t'attendre à un certain gauchissement dû aux arcs de cercle des billes de bois. Surtout pour les planches situées le plus près coeur.

Oups...
Désolé mapei12... Et les autres.
Le sujet était dédoublé. J'ai malheureusement éliminé celui avec des réponses par accident. Pas fort mon affaire. Je vous prie de m'excuser.

Voulez vous reformuler vos réponses dans celui-ci, avec les liens que j'y avais vu ?

Ti-Guy des Hauts écrit: Gaston est-ce que tu peux mlexpliquer c’est quoi scié sur quartier ? Merci

Voici 3000 mots en images...
Le débitage sur quartier produit des planches traversée d'un bord à l'autre par les lignes de cercles. Ce qui donne une planche qui ne gauchie pas dans des conditions de séchage optimales, bien pilée, etc...
C'est évidemment plus d'ouvrage, mais ça rapporte en qualité de planches qu'on obtient.

Voici une image illustrant les différentes façons de débiter. Le Riftsaw donne les plus belles planches dans un billot, mais ce n'est pas évident à produire, et il y a plus de pertes.


Cette deuxième image illustre bien ce qui se passe avec une planche tirée de tel ou tel endroit dans le billot.


Le plus souvent, c'est celui-là que je fais. Ça exige de pivoter le billot bout pour bout à chaque planche. Faut être en forme, surtout si le billot est gros. On le coupe en quatre quartiers d'abord, et on taille chacun des quartiers.

La majorité des grumes que je scie en planches et en madriers le sont avec la méthode "plain saw". La raison ? : C'est moins d'ouvrage. Si on se débarrasse du coeur, on obtient quand même quelques planches de coupe équivalente au débitage en quartier. Surtout celles proche du centre. Celles de chaque côté du centre sont parfaitement sur quartier.
Quand j'ai fait de la coupe sur quartier, c'était surtout à titre expérimental, pour visualiser de mes propres yeux ce que j'avais lu là-dessus, écrit par des gens qui font du mobilier haut de gamme. Et dans le tas de planches, c'est vraiment celles qui ne gauchissent à peu près pas. Pour que ça en vaille la peine, ça prend vraiment un gros diamètre de billot.
Et puis la largeur des planches, ça compte dans certains ouvrages. Les coupes sur quartier ne produisent jamais de larges planches puisqu'on doit partager le billot en quatre quart avant de débiter. J'ai fait en "plain saw" des planches de 24 pouces de large déjà... Bien cagées pour le séchage, elles n'ont pas fendu, ni lézardé. Les essences ? Érable, frêne, orme, et pin... quoique l'orme, ça bouge beaucoup... J'en conserve encore quelques unes entre 18 et 24 pouces de large pour des projets que je n'ai pas encore en tête..
Mais ça viendra...

Petite observation
Quand vous allez chez un marchand de bois où on a le loisir de choisir les planches qu'on va acheter, remarquez bien ce que vous aurez choisi instinctivement. Toutes, ou presque toutes ressembleront à des planches coupées sur quartier (les lignes traverseront la planche) parce qu'elles seront restées très droites et n'auront pas bombées durant le séchage; En fait vous les aurez choisi parce qu'elles n'auront pas gauchie ou presque pas.
C'est vraiment instinctif. On est attiré par des matériaux le plus droit possible, quitte à les "crochir" nous-mêmes.

Pour le look ça c'est discutable... Un veinage rapproché a aussi de belles qualités visuelles. Ça dépend encore de l'essence... et peut-être même du fini

Ti-Guy des Hauts écrit: Merci des explications et des photos car je suis plus un visuel qu’un auditif. Lolll

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