Bibliothèque en escalier

Bonjour à tous,

Débutant en travail du bois, j'ai débuté le projet un peu fou de faire une bibliothèque dans mon escalier. Je vous présente donc ce projet ici en espérant ne pas faire trop d'erreur et de ne pas écrire trop de sacrilège. On commence donc par la conception.


Un premier projet un peu fou

Une folle journée, nous avons décidé de refaire l’escalier. Plusieurs mois de réflexion et un architecte plus tard, il est décidé de le déplacer car l’emplacement précédent ne permettait pas de le mettre aux normes. Nous sacrifions donc une (petite) chambre au rez de chaussé pour avoir un escalier plus fonctionnel, mieux placé dans la maison et qui arrive à un meilleur emplacement au sous sol. Seulement voilà, bien que la chambre soit petite, l’utilisation complète de l’espace aurait nécessité un escalier hors-norme avec des marches bien trop larges.

Deux solutions s’offraient à nous. Soit déplacer le mur pour agrandir la pièce à coté, soit trouver une manière de remplir l’espace perdu. Comme il m’a effleuré l’esprit de travailler le bois, je me suis dit: “et pourquoi pas faire une bibliothèque dans l’escalier ?”. Après quelques explication du concept à l’architecte et à la designer, nous nous retrouvons avec des plans d’un escalier contenant une bibliothèque, qui sera hors-contrat des travaux et qui sera réalisé par moi, votre serviteur. Je vais enfin pouvoir m’amuser et montrer au monde l’étendu de mon talent !







Vu que mon talent en travail du bois se rapproche de zéro, et que le concept proposé par la designer ne correspondait pas tout à fait à la vision que j’en avais, il m’a fallu longuement réfléchir aux plans détaillés de cette bibliothèque. Ce qui m’a amené au plan final suivant :



Je voulais une bibliothèque en escalier pour avoir suffisamment de hauteur sur toute la longueur et pour que ça donne plus de style. Les plans n’ont pas été faciles à réaliser, car il y avait pas mal de contraintes.

1. La première était la hauteur au niveau du plancher du rez-de-chaussé. Sur les plans, la hauteur était de 70 cm environ (oui, je vais toujours parler en système métrique, désolé, le système impérial, j’y arrive pas) pour avoir une hauteur au palier de 2m environ. 70 cm, ce n’est vraiment pas haut, donc je souhaitais plus. Je suis arrivé à une hauteur de 1,38m. Pourquoi cette hauteur ? car une décision de chantier prise un peu trop vite, nous a fait mettre le thermostat du radiateur de l’escalier à 1m45 sur ce même mur… Donc première contrainte.


2. La deuxième était d’avoir les tablettes du haut accessibles en tout point de l’escalier et du palier. Donc hauteur maximum au palier, 1,93m.


3. La troisième était d’avoir une bibliothèque en “marches” de hauteur égales pour une question esthétique. Les contraintes nous ont donné 389.5 mm. Bon, je pense que j’arrondirai lors de la construction…


4. La quatrième contrainte était d’avoir trois hauteurs de tablettes différentes sur toute la bibliothèque mais réparties de manière un peu aléatoire. Après bien des calculs et des essais, nous sommes arrivés à des hauteurs de 24, 36 et 43 cm pour des hauteurs de livres différentes.


5. Les largeurs n’ont pas été trop un problème car il suffisait de diviser la largeur total en 6 sections pour arriver à 45 cm de largeur par section. Pourquoi 6 sections ? pour une question d’assemblage. La bibliothèque sera fait en bois massif, il était impensable de la réaliser en un seul bloc à cause du poids et de manipulation que ça nécessiterait pour l’installer. Donc il y aura 6 sections indépendantes qui pourront être installé les unes après les autres.


6. Enfin, dernière grosse contrainte, dû à une habile planification (:-S) de nos rénovations dans la maison, nous avons isolé le sous sol avec un isolant plus épais que celui du rez-de-chaussé. Ce qui provoque une tablette sur le palier. Pour ne pas laisser de trous, le haut de la première section est plus large que le reste mais tout en conservant les hauteurs de tablette standards.

Bon, grâce au petit logiciel SolveSpace, nous avons pu obtenir un résultat possible de la bibliothèque. Après tout cela reste de la théorie sur le papier. Il a fallu confronter les mesures avec la réalité. Ce que j’ai fait avec des petits collant verts.



Et la réalité a commencé à parler. Ça a l’air de fonctionner mais les murs ne sont pas parallèles… Donc il y aura un jeu de quelques cm en haut sur le mur du thermostat. Je pense que je camouflerai ça au moment venu.

Bon, c’est bien joli tout ça, mais avec quel bois je vais réaliser ce projet ? Réponse au prochain numéro.

Merci de m'avoir lu jusque là !

Julien

Bon, je n'ai pas publié dans la bonne catégorie Est-ce qu'il y a moyen de la changer la catégorie ?

Julien

J'aime ton projet

Beau projet même s'il est en métrique et pour te prouver que j'ai tout lu, moi je sais en qu'elle essence ton projet sera fabriqué

Salut,

Suite de mon projet de bibliothèque. D'abord les essais avant de s'attaquer à la véritable construction. Bonne lecture !

Choix du bois et de finition

Pour la construction de la bibliothèque, la première question qui s’est posée était de savoir quel bois utiliser. Ayant un escalier en chêne, il était exclu d’utiliser des matériaux tels que la mélamine ou le MDF, que je juge (peut-être à tort) pas trop écologiques. De plus, le contraste aurait été trop fort avec ce genre de bois. En fait, je voulais la réaliser en bois franc pour une question de style et pour avoir un bois le plus local possible.

Bon, après, le bois franc, c’est plus cher. Pour ne pas me ruiner, j’ai décidé de partir sur du chêne ou du merisier. Mais pour décider quel bois choisir entre les deux, il me fallait choisir la finition que je voulais mettre.

Choix de finition

Toujours pour des questions écologiques, je voulais rester le plus naturel possible. J’ai donc exclu les vernis et autres teintures. Mon choix se fera plutôt entre différentes huiles : l’huile d’abrasin, l’huile de lin et l’huile de citron. L’huile d’abrasin, parce que je l’avais déjà utilisée sur un autre projet de restauration de chaises; l’huile de lin, parce que j’en avait un reste dans un pot donné par quelqu’un qui ne jure que par ça et l’huile de citron, parce que j’en avais entendu parler je ne sais plus trop où.



Comme je ne savais pas trop quel aspect donner à ma bibliothèque, j’en ai profité pour faire quelques essais de sablage en même temps.

Donc, première étape, j’achète 3 planches de merisier à la quincaillerie du coin.



Sur chaque planche, je fais des sections pour tester différentes huiles, sablages et techniques, en notant sur la tranche la finition que la section va avoir. Les choix de sablages sont : aucun (environ 80 selon mes tests), 120, 220, 600 et 1200. Chaque section a été sablée avec des grains de plus en plus fins. Les choix d’huile, j’en ai parlé. Et la 3e planche, je l’ai faite au 220, 600 et 1200 mais en passant un linge mouillé avant le sablage à 220 pour voir la différence. J’avais vu cette technique dans une vidéo et je voulais comprendre ce que ça pouvait donner.



Après des étapes de sablage, huilage (3 couches), le résultat apparaît, magnifique :



Les huiles ont été appliquées pures, sans solvant aux agrumes. Il paraît que c’est plus long à sécher mais comme j’ai tout mon temps, ça ne me gêne pas. J’essaierai peut-être avec le solvant pour voir la différence mais je n’en suis pas sûr. Les petits collants verts permettent de comparer la planche avant et après l’huile.



À cette étape, j’exclus l’huile de lin. Déjà parce que je suis traumatisé par les histoires de chiffons imbibés qui prennent en feu et aussi parce que mon huile de lin était peut-être un peu vieille et avait plein de particules qui ont rendu son application plus difficile. Il reste donc l’huile d’abrasin et l’huile de citron qui, ma foi, donnent un résultat très semblable. Au vu de la facilité d’application et de la bonne odeur, j’ai choisi de partir sur l’huile de citron. Mais selon Thalès, le temps met tout en lumière, et c’est ce qui est arrivé quelques mois après, au moment d’écrire ce texte [1].

À noter que pour le sablage, je suis vraiment fan du grain 600. C’est avec ça que j’ai fini mes chaises et ça donne un résultat vraiment doux. Le grain 1200 donne aussi un résultat plus doux, mais est-ce que ça vaut la peine ? C’est pas sûr. Pour l’instant, je vais partir sur du grain 600 avec le linge mouillé. Avec un bémol : il faudra que je revois la technique d’application de l’huile car il semble, selon les commentaires d’experts ou de gens plus expérimentés que moi (c’est pas dur) qu’un grain trop fin empêche l’huile de pénétrer. À suivre…

Choix du bois

Avec tout ça, je n’ai toujours par choisi le bois. Pour cela, j’ai acheté une autre planche de merisier et une planche de chêne et je recommence le processus avec seulement l’huile d’abrasin, l’huile de citron et les sablages 220, 600 et 1200 et le linge mouillé.





Après comparaison dans la cage d’escalier, le chêne paraît trop chargé et je crains qu’il n’y ait pas de contraste avec l’escalier. Le merisier quant à lui, est un peu plus neutre avec parfois des teintes plus foncés selon les planches. Il paraîtra mieux. Et en plus il est moins cher.

Où se fournir en bois ?

C’est donc à ce moment que la question du prix est arrivé sur la table. Se fournir à la quincaillerie du coin et c’est la ruine assurée. Oui, les planches sont très droites, très belles, toutes de la même largeur mais aussi pas mal chères. J’ai donc décidé de me fournir directement auprès d’un vendeur de planches de bois brut qui pourra les planer. Au final, ça revient moins cher. C’est sûr que les planches ne seront pas de largeur standard et auront des défauts, mais je sauverai quand même de l’argent. Donc me voilà décidé.

---

[1] En effet, après quelques mois, le vieillissement des huiles a apporté certaines subtilités et me font revoir mon choix. Au moment de rédiger ce texte, je ne suis plus trop sûr si je vais utiliser l’huile d’abrasin (qui est référencée comme finition) ou l’huile de citron (qui, elle, est plutôt référencée comme entretien du bois). De plus l’huile de citron s’est éclaircie.



Merci d'avoir lu jusqu'au bout

Salut

Voici la 3e étape. Je tente des essais de collage...

Si vous avez bien suivi l’épisode précédent, j’utiliserai des planches brutes (mais planées quand même), mais il va falloir que je les colle pour avoir la largeur que je veux. Et évidemment, c’est la première fois que je vais coller des planches. Oh, je connais la théorie : mettre la colle, serrer avec des serre-joints, attendre, et voila ! Et bien, en pratique, comme on va le voir aujourd’hui, ce n’est pas tout à fait comme ça que ça marche.

Prenons, deux planches, bien droites, achetées à la quincaillerie pour un essai de collage.



Prenons un pot de colle, qui semble de bonne qualité (et qui l’est sûrement puisqu’au final, ça marche pas mal).



On met de la colle, on met des serre-joints et…



…Voilà !

Hum, bon. Ça n’est pas tout à fait le résultat que j’attendais. Bon, ok, j’ai peut-être mis trop de colle; ok, j’ai laissé sécher plus de 48 h avec les serre-joints. Donc la colle est dure, pas enlevable, et y’en a partout. Pas de problème, j’ai LA solution, le ciseau à bois :



Et… c’est la catastrophe !!! j’arrache la moitié de la planche en essayant d’enlever la colle. Peut-être que le ciseau est trop petit ou alors je n’ai pas la technique mais toujours est-il que ça ne fonctionne pas.

Deuxième solution : le couteau utilitaire à lame rétractable.

Mais au final, ça ne fonctionne pas plus, je n’arrive pas à enlever la colle et en plus j’abÎme le bois . Non, il ne reste plus que la dernière solution : la sableuse.



Et avec un grain 40, ça marche, cette fois. C’est plus long mais le résultat est quand même potable, même s’il reste de la colle que je n’arrive pas à enlever.

Bon, il faudra que je fasse un autre essai avant de coller le vrai bois. En plus, comme je vais avoir à coller des planches de 2,50 m de long, il faudra que je prenne aussi en compte le fait qu’elles seront sûrement croches… Pour cela, je me suis fait conseiller des biscuits. Miam ! L’estomac est un peu déçu en voyant la recette.

Tout d’abord, on fait des marques pour que les trous soient en face.

Puis, on utilise la BISCUITEUSE ! Cette machine va faire des trous bien en face les uns des autres pour mettre des biscuits et ainsi aligner les planches sur l’épaisseur. Attention ! Avec elle, on attache sa planche et on tient la machine à deux mains, si on ne veut pas se faire arracher un bout de doigt.





Avec de la vigilance, c’est assez simple à réussir. Et y’a plus qu’à coller. Bon, cependant, c’est assez long avec les planches de 8 pieds… heu.. 2,50 m… surtout quand la vieille porte qui sert d’établi n’est pas assez longue et qu’on doit déplacer sa planche sans arrêt en la rattachant à chaque fois.

Bon, une fois le collage testé, la prochaine étape est le découpage. Pour l’instant c’est un grand mystère. Ce qui m’angoisse le plus c’est d’être sûr de couper au millimètre près avec les scies à ma disposition…

Merci d'avoir lu jusqu'ici.

NB : Plus d'image sur debutant.jelynet.com/bibliotheque/2019/a...test-de-collage.html
Désolé, il semble qu'il y ait un nombre max de lien que je peux mettre

Tu colles et après approx 20-3- minutes tu enlèves la colle avec soit un ciseau à bois ou un racloir ou encore simplement un bout de bois.
Après 24 heures la colle est plus dure que le bois.

Écoute ceci. Ça devrais t'aider.

Tu applique la colle aux deux chants, attends 2 minutes et joint les planches , une fois la pression appliquée par les serres, tu essuie le surplus avec un linge humide, tu n’auras qu’un léger Sablage à faire.

Ton degré d'expérience me ramène au temps ou j'avais plus de cheveux. C'est intéressant de te suivre dans tes erreurs mais tu a le droit de demander des conseils quand tu ne sais pas.

Merci pour vos conseils. J'avais vu la vidéo mais après avoir fait mes premiers essais.Comme je suis plus avancé dans la construction que dans l’écriture de l’avancement, maintenant, j'attends 30 min environ avant d'enlever la colle et ça marche pas mal mieux.

J'ai essayé d'enlever la colle avec un ciseau à bois mais est-ce qu'il faut utiliser un ciseau large ? Car avec le ciseau fin que j'ai je creuse (un peu) la planche en enlevant la colle. Ce que je fait maintenant c'est d'essuyer avec de l'eau une fois que les planches sont attachés avec les serres-joints. Ça m'en fait moins a enlever une fois quelle est sèche.

Par contre, j'avoue que je ne met pas de la colle sur les deux chants. Est-ce que ça a de l'importance ?

Merci

Julien

Le principe du collage est qu’il faut avoir deux surfaces planes et de la colle partout, on attends quelques minutes pour que la colle imprègne bien le bois sinon elle sort quand on serre et on obtiens un joint sec. Pour l’enlever, un grattoir !

Ah ben, j'avoue que c'est la première fois que je lis (ou alors que je vais attention à) le conseil d'attendre un peu que la colle imprègne bien le bois. C'est peut être pour ça que mes joints ne sont pas parfaits sur toute la longueur de la planche. Je vais essayer ça pour mes prochains collages. Merci !

Bon, l'étape suivante : Je tente les tests de coupe.

Ce n’est pas le tout d’avoir des planches d’une largeur suffisante, il faut aussi avoir des planches de la bonne longueur et de la bonne largeur. Quand on coupe de l’épinette pour une structure (par exemple pour une rénovation de garage, un autre de mes projets un peu fou), on n’est pas au millimètre près. De un parce que l’épinette est plus souple que le merisier et peut corriger les erreurs d’un millimètre, de deux parce que c’est un garage et de trois parce que ça ne se voit pas. Et de quatre, parce que je suis amateur et que je n’ai pas l’exigence d’un professionnel. Mais quand on fait de l’ébénisterie, c’est une autre affaire.

Le premier objectif est donc de couper une longue planche en deux parties de la même longueur avec une scie ronde. Facile ? Spoiler : Hum… pas si sûr.


Je fixe la planche correctement, je mesure précisément et je place un guide à angle droit grâce à une équerre. Ici, ce qu’il faut comprendre, c’est que l’équerre a une largeur exactement égale à la distance entre le bord du guide sur la scie et la lame. J’ai donc juste à placer le guide en bois à une distance de largeur d’équerre et faire suivre le guide de ma scie sur le guide en bois et le tour est joué. Bon, c’est un peu technique, mais ce que j’ai remarqué c’est que pour faire de la menuiserie, il faut un minimum de connaissances en géométrie.
Tout est en place pour un succès retentissant.

Tout est en place pour un succès retentissant.

Et le résultat est sans appel : Ça marche pas !


Les planches ne sont pas de la même longueur, la coupe n’est pas vraiment lisse (on voit les traces de scie) et en plus ça fait des marques, c’était bien la peine de protéger ma planche de mon serre-joint… Bon les marques, c’est un détail, ça partira au sablage; les traces de scie, ça part aussi au sablage (mais c’est plus dur). Par contre, il y a un détail que j’ai manqué pour avoir deux longueurs identiques… pourtant, je suis sûr de ma mesure…

Soudain, la révélation : L’épaisseur de la lame !!! C’est ça que j’ai oublié. C’est pas très gros, mais ma lame fait 3 millimètres d’épaisseur; pour couper au millimètre, c’est mieux d’y penser. Bon là, à cette étape, je me suis vraiment posé la question de comment gérer cette épaisseur de lame sans avoir à prendre mes mesures avec 3 mm de plus. Ça, c’est un coup à se tromper.

J’ai trouvé la solution en regardant une vidéo sur un rail de guidage pour scie circulaire : . Mais c’est bien sûr : il me faut un gabarit ! Demain, je m’y mets.

En tout cas, merci à tous de me lire et de me donner des retours, c'est encourageant

Bonjour! Voilà un projet bien ambitieux pour quelqu'un qui débute mais c'est la meilleure façon d'apprendre.

J'ai quelques petits conseils a te donner. La colle jaune que tu utilises pour laminer est excellente j'utilise la même, mais elle a le défaut de devenir dure en séchant et lorsqu'on la gratte elle a tendance à arracher petits morceaux de bois ce qui rend notre joint de collage très laid. Je seconde donc les autres qui te recommandent de la gratter au bout de 20-30 min lorsqu'elle est caoutchouteuse, c'est le moment idéal qui t'évitera des ennuis.

Ensuite j'ai vu que tu voulais couper tes planches à la scie ronde, mais j'ai pas trop compris si tu voulais les couper en longueur ou les refendre pour ensuite les laminer? Une chose est toutefois évidente, la lame que tu as est innadéquate et si tu pensais pouvoir laminer après un passage à la scie ronde, malheureusement je dois te dire que ça ne fomctionnera pas. Tu dois finir ton joint au rabot ou dégauchisseuse.

Comme lame je te conseille une de bonne qualité telle qu'une Bosch ou Freud qui a 40 dents fait pour tronçonner. Mais pour refendre tu devras en utiliser une différente sans quoi tu risques un travail dangereux, opte plutôt pour une 24 dents avec des gorges profondes.