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- Maître Bau
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Je suis nouveau et n'ai pas trouvé d'endroit prévu pour se présenter, je prends donc la liberté de le faire ici.
Je suis du Québec et passionné de travail du bois depuis de nombreuses années et travaille le plus possible avec des outils manuel, à l'affut d'apprendre de nouvelle techniques. J'ai fait des meubles, des objets, de la charpente et, étant passionné de voile, je tire beaucoup de mon inspiration du domaine maritime. Plus récemment, je me suis lancé dans quelques initiatives en tournage.
Pour vous faire plaisir, je vous montre ma dernière réalisation qui, je l'espère, plaira aux Tintinophiles parmi vous. Le bois rouge est du padouk et le blanc est de l'érable. Les ailettes sont assemblées à faux-tenons, à cause des courbures et de la minceur des planchettes.
Au plaisir de vous lire.
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- Mipel12
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Très belle réalisation!
Félicitation!
Voici ma page Facebook, mes créations sur le travail du bois: www.facebook.com/lechodubois/
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- Bricoman
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Un coup d'marteau, un peu d'rabot, ce qu'il me faut, c'est qu'ça soit beau.
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- Canotier
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- Domi125
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merci de partager
domi.
Tout est facile quand on le sait
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- JJF
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- Maître Bau
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Pour le tournage, je n'ai aucune prétention autre que d'avoir le culot de décider que j'en suis capable, et tenter de ne pas faire trop de conneries par la suite.
Pour les inspirations maritimes, voici mon buffet/cellier. Chêne rouge et encadrements violacés en amarante. La rose des vents est une insertion en érable et noyer. La grappe de raisin est un mélange d'amarante, de padouk et de noyer, feuille de vigne en frêne. Bien sûr, tout est assemblé à tenons/mortaises chevillés et queues d'aronde pour les tiroirs. La vitrine de la goélette est en noyer et je me suis amusé à faire des assemblages japonais aux quatre coins supérieurs.
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- Rubrifolia
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- J'ai 66 ans et il me manque qu'une seule dent
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- Pete 68
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tres interessant ce que tu fait , melange des bois et differente techniques d ebenisterie .
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- Maître Bau
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Voici ma dernière réalisation complétée.
C’est la réplique d’un canon de la marine française du XVIIIe siècle.
Le canon a été tourné à la main sur un tour à bois à partir d’une barre de laiton et fait 230 mm de longueur.
L’affut est en chêne blanc. À noter, l’assemblage en trait de Jupiter des murailles, qui servait à empêcher les pièces de bois de pouvoir glisser l’une sur l’autre lors du recul.
Toutes les ferrures respectent le dessin d’époque et ont été réalisées à la main (oui, la chaînette aussi).
Si vous vous posez la question, le trou sur le côté servait à passer un gros câble qui était relié à la muraille du vaisseau et servait à limiter le recul du canon.
L’échelle approximative est de 1/12 si on compare avec les dimensions standards d’un canon de 24 livres.
Techniquement, il pourrait tirer puisque tous les détails et proportions y sont. Mais il servira de décoration dans mon salon.
Je n’exclus pas de fabriquer un jour une portion du pont d’un vaisseau pour pouvoir y installer le canon avec tous les palans et ses apparaux.
Pièces jointes :
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- Joecyprine
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- Winnee
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vos pièces sont remarquables. Stupéfiant. Merci de nous les partager.
Pouvez-vous m’expliquer ceci svp, je suis plus " air" que "mer"...
"À noter, l’assemblage en trait de Jupiter des murailles, qui servait à empêcher les pièces de bois de pouvoir glisser l’une sur l’autre lors du recul."
pour Maître Bau, je vais demander à google, car cela m’échappe aussi!
Meilleurs voeux à tous.
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- Maître Bau
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Jupiter, maître de l'Olympe, est aussi le maître de la foudre. Il faut aussi se rappeler que le mot "trait" désignait anciennement une flèche. L'éclair était donc la flèche de Jupiter.
Cet assemblage en forme d'éclair est utilisé en charpenterie pour joindre bout à bout des poutres dans le but de les allonger. Tous les charpentiers doivent (ou devraient) le connaître, même s'il n'est guère utilisé de nos jours. On voit ce type d'assemblage en charpenterie marine, pour fabriquer une quille ne pouvant se faire dans une seule poutre ou pour joindre la pièce d'étrave ou d'étambot à la quille. On en a retrouvé dans les quilles des anciennes galères romaines découvertes dans le port d'Olbia en Sardaigne. Dans les bâtiments civils, on se servait des traits de Jupiter pour faire des poutres à longue portée, pour les charpentes soutenant des toits ou des plafonds.
Si un jour vous avez la chance d'aller visiter le Palazzo Vecchio à Florence, prenez une des visites qui vous amènera voir la charpente de l'entretoit construit au XVième siècle au dessus de la salle des Cinq Cents, la plus grand salle ouverte d'Europe à l'époque. Dans la charpente du double plafond, qui a résisté à six siècles de tremblements de terre fréquents en Italie, vous verrez quantités de traits de Jupiter.
Cet assemblage existe en plusieurs variantes (chez les japonais aussi) mais le principe de base est simple. Les deux pièces sont aboutés par un joint en forme d'éclair, habituellement bloqué à l'aide d'une clé insérée dans une cavité au centre.
Sur l'affut du canon, cherchez l'assemblage en zigzag dans la muraille.
En charpenterie de marine, les baux sont les pièces de charpente transversales qui soutiennent le pont d'un navire. Le maître bau est la plus longue de ces pièces et se trouve logiquement à l'endroit de la plus grande largeur. Par extension, ce terme désigne aujourd'hui la largeur d'un bateau.
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