Contrebasse B_C_P_

J'ai en outre cette semaine modifié mon fer à plier. De la façon que je l'avais patenté jadis, je ne pouvais l'utiliser pour des éclisses de cette largeur (8,5").
J'ai encore une fois donné dans la sophistication. Plywood, allume briquet électrique d'une autre époque, tuile d'amiante, feuillard, échantillon de mât de bateau en aluminium 1/8". Réarrangé, il devrait fonctionner pour la contrebasse.






Je n'ai pas eu encore le temps d'aller chercher du bois pour refaire mon tasseau.
Mais j'ai aussi à tester ma méthode pour percer le chevillier pour les mécaniques que je viens de recevoir.

De temps en temps, je vérifie avec l'équerre et marque les endroits où je dois enlever plus de bois pour rester d'équerre

C'est la première fois que je vois le laminage pour faire le manche.

C'est une bonne idée.

Ca prend une grande passion et une habitelé hors du commun pour réussir un instrument de musique
Un de mes garcon a fait son cour en lutherie au Cejep a Quebec, il a quelque violon a son actif et je lui ai toujours dit que cela prenait une patience d'ange pour faire cela,,,vous devez en etre un

Je vous suis de puis le début, vous m'inpressionné beaucoup

Merci de vos commentaires. Pour la passion, c'est certain. Pour l'habileté hors du commun, il faut évidemment prendre le temps, réfléchir et utiliser de bonnes méthodes. On jugera à la fin!
La restauration de dégau de Badboy est pas mal, ça vaut le coup d'oeil!
Le semainier de Patof56 itou!

Lorsque le profil du cheviller et de la volute est atteint, je retrace une ligne d'axe partout où du bois a été enlevé, à l'aide d'une règle souple, une simple bande de polystyrène coupé droite.



À l'aide d'un patron souple en styrène également, je trace la largeur du dos du cheviller et la partie extérieure de la volute. Des trous sont percés un peu partout sur la ligne d'axe du patron, ce qui m'aide à m'enligner sur la ligne tracée sur le pièce de bois. Le devant je marque mes largeurs dans le haut au sillet et dans le bas sous la volute, je trace, puis ajoute une renflement vers le centre, à l'oeil. Ensuite je dégage le cheviller à la scie à ruban. J'ai pensé au pas-à pas après avoir scié ma largeur, désolé.





Je dois dégager pour l'instant un peu plus loin pour être certain d'avoir de la place pour opérer au perçage des trous des mécaniques. Trait de scie jusqu'au tracé. Dégagement rapide au ciseau, dégage, le pin!

C'est dur à voir sur les photos, mais je fais un chamfrein jusqu'à la ligne, ceci empêche des éclats malheureux.






Le bois ici est plus dur que le pin (!), et très ondé. Je descend à la gouge méplate (#5), la râpe, et rabot de coupe pour finir, qui dévoile le chatoiement des ondes.
J'avais assez hâte de me rendre là!




J'ai quelques manipulations à faire avant de sculpter la volute, malheureusement!

Lorsque j'ai coupé le talon du manche, j'ai découvert avec horreur que le noeud qu'il y avait là s'élargissait pas mal trop. Il ne me reste pas de morceau assez gros pour faire une belle réparation. Il aurait fallu que je prenne 2 morceaux, ce qui est cheap pour un instrument neuf, à un endroit où il est pratiquement impossible de faire de quoi qui ne parait pas.

Après quelques recherches, et mûres réflexions, ne reculant pas devant un défi, j'ai décidé de changer le design de l'instrument. La caisse de résonance était un peu moins profonde d'un demi-pouce au talon du manche par rapport à la base, à peu près comme le plan sur lequel je me suis basé.
Ce plan est inspiré d'une contrebasse datée de 1760 d'un luthier florentin nommé Gabrielli.

Plusieurs contrebasses ont un pli très important dans le haut de la caisse, ce qui facilite le jeu.




En modifiant de cette façon, il ne me restera qu'un petit morceau à remplacer, qui ne sera pas visible du tout.


On voit le tabarouette de noeud qui veut se faire plus gros que le boeuf ici. Le talon est ici coupé pour sa nouvelle conformation.





Le virtuose Edgar Meyer joue avec une Gabrielli de 1769 ayant un pli de cette façon, alors je respecterai tout de même le modèle. C'est cependant un pli sur un dos voûté, alors ce ne sera pas de la tarte. D'où le défi.

Alors je doit modifier mon moule .




Je coupe le haut.

La suite plus tard.

La patch au talon ayant été rabotée, je peux couper les côtés du manche à 4 degré environ. j'ai marqué le dessous du manche pour qu'en suivant la ligne, j'arrive à + ou - 1/8" de mes lignes de largeur du manche.



Ensuite je rabote le talon à la dimension finale. Il doit être "taper" dans 2 direction en plus de l'angle de la base. C'est plus dur que ça en a l'air. La précision est vraiment importante, il faut que les facette et les angles soient précis. L'enclavement du manche dans le tasseau de la caisse est l'étape que je prévoit la plus difficile, on n'a pas de place pour la plus infime erreur.








Le reste du manche sera façonné lorsque la touche y sera collée.

Quand tout ça est fait, je perce des trous pour les mécaniques. comme je doit percer perpendiculairement à la surface du cheviller, voici le set-up utilisé:




Les trous ne sont pas débouchants. Je perce 7/16" jusqu'au fond, puis ensuite j'agrandi 1/2" pour la paroi extérieure, les barillet des mécaniques sont taper.

Je voulais enlever le plus de poids possible sur le manche avant cette étape.

Intéressant à suivre.

Merci de partager.

Encore bravo, tres bien expliqué
Une suggestion pour la fin, ca serais bien de pouvoir l'entendre joué sur You Tube et je crois ne pas etre le seul qui aimerais ca
Merci pour le pas a pas (je sais que ces beaucoup de travail)

Merci. C'est pas toujours facile de choisir quoi montrer et expliquer, c'est pour ça que si y'en a qui ont des questions, gênez vous pas.

Enfin la volute. Comme vu plus tôt, on fait un trait de scie, on enlève du bois, puis on recommence en remontant, sans toutefois dépasser le premier "étage", avant que la spirale n'aie fait un tour.

Rendu là, il faut redresser la spirale pour qu'elle atteigne de profil le tracé, et que en coupe elle soit perpendiculaire à l'axe central. Au ciseau, gouge, et finir avec râpe.


J'aime bien travailler quelques fois à la lumière du jour les contrastes sont importants et la perception des volumes plus aisée.


On voit facilement si les 2 côtés sont alignés, comme si la volute traverse bord en bord.



Il faut la tenir bien droite pour estimer cet alignement, parce que comme c'est une spirale (qui rapetisse continuellement jusqu'au bouton du centre), si on la regarde un peu de biais, ça fausserais l'estimation.