dégauchisseuse et planeur

ben je prendrais bien une bière avec toi aussi Lou

en passant, je n'ai pas senti de guerre de clan hahahhah...

:twisted:

Non mais avez-vous vu le lot que CLiver vient d'acheter ???

[quote:be0e06e2e3="Basher"]Non mais avez-vous vu le lot que CLiver vient d'acheter ???[/quote:be0e06e2e3]

le lot de quoi?

j'aimerais bien attraper un lot de `bons rabots à bon prix....si vous venez qu'à en voir, faîtes le moi savoir......

(en passant, j'aime beaucoup les outils à moteur aussi )

Merçi à vous de vous être exprimé sur ce sujet; je n'aurais pas su mieux laisser aller mon côté féminin.
Je n'aurais su faire mieux avec mon vocabulaire à conotation gendarme.

Je vais dire aussi que j'apprécie mieux les outils de coupe [u:c00800bc38]manuels[/u:c00800bc38]depuis que j'apprends à les affûter. Il me reste à apprendre à m'en servir. Le faire n'est pas une question de temps, c'est plus une question de facilité et d'habitude de me servir des outils à moteur.

C'est pour quand la grosse bière?

[quote:9cfc0f0cf2="marco"]Je vais dire aussi que j'apprécie mieux les outils de coupe [u:9cfc0f0cf2]manuels[/u:9cfc0f0cf2]depuis que j'apprends à les affûter. Il me reste à apprendre à m'en servir. [/quote:9cfc0f0cf2]

Le premier cours d'ébénisterie, c'est la première chose que nous avons fait (après avoir appris ce que c'ést le bois hahahha).
Nous avons appris à aiguiser/ajuster/utiliser les ciseaux et les rabots.
Pour ce prof, qui est un peu zen en passant :wink: , l'on doit apprendre à bien se servir des outils manuels avant les outils électriques.....pour lui (et sûrement d'autre) les outils électriques ne sont que des outils manuels à la base avec un moteur pour les faire tourner plus vite....

Je dois dire, que je suis complètement de son avis
Mon p'tit côté "peut-être" masochiste fait que j'éprouve toujours un plaisir à bien utiliser l'outillage manuel......et une bonne toupie!!! hahahahha

Bière, a-t-on parlé de bière ici???
CLiver, j'espère que tu as nous faire un banc d'essai sur tes petits bijoux.
Moi les outils manuels j'y vois d'autres avantages, à part de la qualité et du contrôle que ça peut nous donner. Ça nous permet de travailler de grandes planches dans un petit atelier, ça fait moins de bruit et de poussière, et on peut travailler de très grandes pièces ou des panneaux qui seraient impossible à aplanir autrement qu'en sablant. Ça ne me coute pas trop cher en papier sablé non plus. Il y a aussi un côté sentimental (OK Lou, je commence ma thérapie aujourd'hui...) qui n'est pas niable, le fait de savoir que je fais les mêmes gestes et que je fais la même expérience de proximité du bois que ceux qui m'ont précédé, mon grand-pêre par exemple. Aussi, cette proximité ou intimité avec le bois est impossible à atteindre avec les outils-machines et je suis convaincu que ça nous aide à mieux apprécier et travailler le bois. Comme disais Krénov, le bois est plus qu'une simple matière morte, mais quelque chose avec lequel on a une relation. Il faut savoir le façonner certes, mais aussi l'écouter et le laisser s'exprimer dans nos oeuvres.
Je n'oublierais pas non plus une entrevue avec un ébéniste américain que j'ai lu dans FWW: il faisait travailler ses nouveaux pendant 1 à 2 ans avec des outils manuels avant de les laisser travailler avec des machines, comme ça ils apprenaient à connaître les qualités du bois. C'est pas pour rien non plus que bien des écoles d'ébénisterie (dont Rosewood Studio, près d'Ottawa) font faire des outils manuels aux étudiants avant de leur montrer comment faire des meubles. Pour eux la maîtrise de ces outils est l'étape fondamentale dans le chemin vers un meuble fini.
En tout cas, pour la bière je suis toujours partant.

Je viens de visiter l'EQMBO et je dirais aux sentimentaux de s'abstenir. Disons que pour l'exposition des pièces des étudiants, ça valait la peine et ça contraste vraimen avec l'école elle-même. Ils ont presque tous fait des projets où le travail manuel primait sur l'usinage et ils ont opté pour des finitions plus anciennes que pour des finitions plastique.

Par contre, pou l'école, les seuls outils manuels que j'ai vu, ce sont des gouges pour la sculpture, une couple de grattoirs dans la zone décapage et restauration et des scies à découper dans la zone de marquetterie. Pour le reste, je me serais cru à l'usine de Dorval ou de St-Laurent de Bombardier Aéronautique, sauf qu'au lieu du métal c'était du bois et au lieu d'avions c'était des meubles. Programmer les commandes d'une machine-outil à cinq axes n'a plus grand chose à voir avec l'ébénisterie à mon avis. Le produit fini est aussi décevant. Et j'ai eu le sentiment que l'on formait les jeunes à la production de masse, plus qu'à la conception d'un meuble intelligent. J'imagine que c'est symptômatique d'une industrie qui tente de lutter contre la vague des meubles prêts à jeter d'IKEA et Fly (bruit que fait le meuble lorsqu'on le crisse aux vidanges).

Malheureusement, c'est la faute du consommateur qui ne voit plus le meuble comme un investissement et comme un patrimoine à léguer, mais comme une simple dépense courante. Un meuble IKEA ne prendra jamais e valeur, il ne peut qu'en perdre à mesure qu'il brise.

Je vais débuter une formation a Terrebonne niveau DEP qui mise plus sur l'aspect fabrication artisanale que la formation du cegep qui mise sur la connaissance des logiciels. Cela fait mon affaire car je me réoriente radicalement au plan professionnel et un an intensif faisait mon affaire. Je crois que les gens sont encore capables de faire la différence entre du Ikéa et de l'artisanat. Ce n'est peut-être pas a la portée de tous par contre $$$$.

Alain

Lou,

J'arrive un peu tardivement dans la discussion, mais tout ce que tu dit est vrai... mais du point de vue général. Il y a des exceptions:

J'ai rencontré un monsieur sur l'Ile d'Orléan, il y a quelques années. 40 ans d'expérience dans le domaine. Il fesait presque tout à la main. Voir ses meubles était un pur délice. Je n'avais rien vu de telle !! Une finition qui aurait été impossible avec la machine. Un ensemble de table à diner avec 6 chaises: Plus de 8 000 dollars. Une horloge grand-père, 6 000 $. Les sculptures en bas-relief ornait tout ses meubles.

Avec ses prix et le temps qu'il mettait dans ses oeuvres je lui ai demandé s'il avait des temps morts parfois.... il m'a dit: "Mon garçon... je ne suis pas capable de fournir à la demande, malgré le fait que je ne cessau d'augmenter mes prix... au point où je refuse toute demande venant de l'extérieur de l'ile !!"

Il y a une clientèle qui veux du Picasso, qui veulent la Rolls Royce... alors pourquoi ce principe ne s'adresserait pas à l'ébenisterie ? Évidemment, il faut que notre réputation nous précède afin d'avoir accès à cette clientèle.